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samkhya sutra,-Vishayadhyaya, (S.-1, Ch.-1, V.-1)

अथ त्रिविधदुःखात्यन्तनिवृत्तिः अत्यन्त पुरुषार्थः ।

atha trividhatha trividhaduḥkhātyantanivṛttiḥ atyanta puruṣārthaḥ ।aduḥkhātyantanivṛttiḥ atyanta puruṣārthaḥ ।

Sujet traité



atha = maintenant, mot auspicieux prononcé pour l'initiation ; trividha = triple ; duhkha = souffrance, douleur, maladie, tristesse ; atyanta = jusqu'à la fin, complètement ; nivrttih = cessation, se débarrasser de ; atyanta = jusqu'à la fin, complètement ; purusa = personne, acteur, sujet (karaka) ; arthah = but, objectif, désir, intérêt, sens, pour.



Maintenant nous allons exposer comment mettre un terme définitif aux trois sortes de souffrances qui font inévitablement partie de la vie.




Komentář:

Commentaire de l'auteur Bienvenue en inde, bienvenue dans Bharata Shakti, l'énergie de l'Inde. Lorsqu'on est né en Inde, on reçoit l'héritage des samskars de cette grande nation et son énergie mystique et spirituelle. En Occident nous sommes beaucoup plus influencés par notre mental, par notre façon de penser et de croire basée sur la logique. Pour étudier le Samkhya nous devons lâcher le mental et nous devons simplement absorber l'énergie originelle qui est dans le texte Sanskrit. Il nous faut simplement recevoir ce don sans réfléchir, et je dirais, le recevoir même sans comprendre. On a besoin d'absorber et de laisser la conscience capter ces mots Sanskrits sans entrer dans la logique, ou la signification, ou les impressions qu'ils créent. En fait on a besoin de créer une sorte de silence, de tabula rasa, de façon à ce que quelque chose puisse être inscrit dans cet esprit-conscience vierge. Nous avons cette expérience lorsque nous sommes dans la nature. Parfois nous sommes simplement assis dans la forêt, ou au bord de la mer, nous fermons les yeux et nous reposons - nous ne dormons pas, nous nous détendons sans penser. Lorsque nous ouvrons les yeux, notre égo se réveille. On a forcément cette expérience de joie, car c'est elle qui nous apprend ce qu'est la beauté. Les écritures du Samkhya sont en fait presque une pensée mathématique, mais ces mathématiques sont celles de l'infini. Nous vivons et pensons constamment au niveau des choses finies, et cependant nous avons besoin d'ouvrir notre conscience à l'autre dimension qui nous amène du fini à l'infini. Cette nouvelle dimension vient lentement. Cela demande du courage de ne pas croire notre propre esprit, de ne pas croire notre coeur et les émotions que nous éprouvons, et au contraire d'aller vers cette ouverture spirituelle. Cette ouverture est certaine de se produire chez tous les êtres humains par la pratique du yoga et de la méditation. Cette dimension vient aussi en restant en un lieu ou avec une personne ou des personnes qui ont cette connaissance et cette ouverture. Si cela n'est pas possible, alors on a simplement besoin de se retirer dans son for intérieur, et cette lumière, ce maître ou guru, nous le trouverons à l'intérieur de nous-mêmes, à l'intérieur de notre propre être. La chose la plus importante est de laisser la connaissance venir à soi et de laisser la vibration se produire, que ce soit avec une pleine compréhension, une demi-compréhension ou aucune compréhension. Le second point, qui est également important, est qu'au lieu de répéter les mots traduits, vous devriez répéter et laisser couler dans votre esprit les mots Sanskrits, et ces mots feront leur travail. Un de mes amis, qui est un neuroscientifique, a réaliser une expérience avec imagerie IRM et il a découvert que les mots Sanskrits, simplement en entendant le son des versets Sanskrits, changeaient le schéma cérébral et créaient de nouvelles facultés dans le cerveau. Par conséquent, nous devrions laisser les mots Sanskrits faire leur travail. Le troisième point, mais qui n'est pas le dernier, c'est que vous devez avoir le courage d'être paisible et de développer le silence intérieur. De nouveaux mondes s'ouvriront. Atha - ce mot annonce que quelque chose d'important va être dit, quelque chose de parfaitement vrai et digne de respect. Dukha - douleur, souffrance, maladie, tristesse, etc. Atyanta - complètement, absolument. Nivrttih - être détaché de Pourouch, l'acteur, la personne, l'âme, l'esprit, l'acteur responsable ou le facteur causal dans la vie. Dans la culture védique les trois sortes de souffrance sont : - adyatmik : cela désigne une maladie localisée, venant de l'énergie spirituelle, de l'énergie vitale, causée par les dôchas, les gounas, manovrittis, manogounas, se manifestant par vata, pitta, kapha dans les dhatous et la physiologie. - adibhautika : cela désigne la maladie ou la blessure dont l'origine est extérieure à l'être (accident, insecte, etc.) mais qui reste locale. - adidevika : catastrophe naturelle telle que tremblement de terre, épidémie, survenant sur une grande échelle. Préface Le Yoga et l'Ayurveda sont ancrés dans la culture védique. En Inde, les gens passent leur enfance dans l'atmosphère de cette culture et leur esprit est baigné par celle-ci. De ce fait il leur est facile d'étudier l'Ayurveda et le Yoga à l'âge de 15 ans ou plus, au moment où l'égo est en pleine évolution. Lorsque les gens commencent d'étudier l'Ayurveda et le Yoga plus tard dans leur vie, ils peuvent bien sûr apprendre, mais cela leur est plus difficile de comprendre car leur propre égo vient contrecarrer leurs efforts. Si quelqu'un n'a pas pratiqué certains aspects de la culture védique, entre 5 et 15 ans, (en chantant des chansons traditionnelles, en écoutant différentes histoires, etc.) alors cela lui est difficile. Il y a un véritable fossé entre les étudiants occidentaux et les étudiants indiens à cause de leur culture différente. La culture occidentale est basée sur la promotion de l'égo et l'utilisation de la logique. En utilisant le raisonnement logique nous pouvons pallier aux manques des étudiants occidentaux en matière de pensée védique. C'est la raison pour laquelle l'Université d'Ayurveda, à Prague et à Tapovan en Normandie, a décidé de présenter, entre autres choses, la philosophie Samkhya sous une forme qui soit compréhensible pour les étudiants occidentaux. Comprendre cette philosophie, qui est la base de l'Ayurveda et du Yoga, est tout à fait capital, y compris en Inde. Lorsqu'une personne est suffisamment mûre pour étudier le Samkhya et le Vaishesheka, alors la compréhension de cette philosophie va faciliter celle de l'Ayurveda et du Yoga, sans cette compréhension, cela sera difficile. Ce travail sur les sutras du Samkhya a été réalisé par une équipe et nous avons décidé qu'il était plus approprié de le faire en anglais avec notre éditrice californienne, Gwendolyn Albert, qui a édité la version anglaise de façon à ce qu'il soit possible de la traduire en d'autres langues. Ce travail a aussi été vérifié, en temps réel, par un enseignant tchèque d'Ayurveda, Lukas Tomek, ils ont travaillé ensemble en ligne pour développer ces traductions et commentaires. La version anglaise a été traduite simultanément en tchèque par Julia Honysova, une étudiante d'Ayurveda de troisième année, et la même chose a été faite en français, par Isabelle Langlois, une professeure de yoga et étudiante en Ayurveda. Nous nous sommes efforcés de faire des commentaires aussi fidèles au texte original que possible. Il est parfois impossible de traduire correctement les mots du Sanskrit dans les langages contemporains, mais nous avons essayé de respecter l'esprit du texte original. Bapu Ji, le fondateur de Tapovan en France, a inspiré ce travail et la création d'une version en ligne et d'une version imprimée de façon à ce que ceux qui sont intéressés par l'étude de l'Ayurveda et le Yoga puissent y accéder facilement. Sans l'aide de tous les membres de l'équipe, il n'aurait pas été possible de présenter ce travail. Introduction Le Samkhya sutra est un ensemble d'enseignements délivrés par le philosophe Kapila dans les temps anciens. Certains principes de base de la philosophie védique sont présentés ici (rien ne vient de rien, l'importance de la cause et de l'effet, etc.) Les Samkhya sutras ont été développés après la période des Upanishads et sont influencés par ceux-ci. La Isha Upanishad, qui commence avec le mantra pour la paix (Om punamadam...) connu de tous les yogis, déclare que le Cosmos est plein et que de cette plénitude, chaque entité individuelle dans l'univers est créée. Cet esprit se retrouve dans les sutras exposés par Kapila à ses étudiants et fixés ici. Les étudiants occidentaux sont d'avis que ces sutras datent du 14ème siècle ap. JC, mais cela ne semble pas logique. L'époque de création du Mahabharata n'est pas connue par exemple, mais il est supposé précéder la civilisation de la vallée de l'Indus, et dans son troisième chapitre, troisième verset, Krishna dit qu'il y a deux sortes de gens : ceux qui croient dans la connaissance et qui vivent leur vie dans la lumière de la connaissance (aussi appelée gyana yoga ou jyana yoga) d'une part, et d'autre part les karma yogis, qui suivent l'action. Cela signifie que les Samkhya sutras précèdent le Mahabharata et doivent avoir au moins 10 000 ans. Le texte des Samkhya sutras est structuré en six chapitres, et les trois premiers décrivent le cœur de la doctrine Samkhya. Le troisième chapitre est présenté ici, il expose les facteurs fondamentaux de la vie. Le facteur fondamental de la vie est la force de vie. Sans cette énergie, rien ne vit. Les domaines matériels et spirituels sont différenciés ici et on peut en déduire le sens du "je" : l'existence individuelle est un composé du spirituel et du matériel. Le premier chapitre contient 164 versets et en les expliquant, en comprenant les sutras, on peut comprendre la vision védique sur la façon dont la vie commence, et sur ses facteurs fondamentaux. Le mot Samkhya désigne une sorte de compte ou d'énumération où le nombre d'entités différentes est déduit, bien que jamais vu - comme la vie elle-même. Nous ne voyons que la morphologie des choses, mais ce que nous déduisons c'est le nombre de parties individuelles qui composent cette morphologie. Ces déductions sont si puissantes que nous les croyons. Les versets sont en Sanskrit et expliquent comment nous pouvons comprendre différents phénomènes. Cette approche qui consiste à faire des déductions et à énumérer des distinctions est appelée "Samkhya" et le fait de les écrire est les "sutras". Au début, la transmission était orale, car à l'époque où ces œuvres sont apparues, l'éducation impliquait la compréhension du soi, et le yoga. Aujourd'hui il nous est difficile de saisir l'esprit de tout ceci, bien que de nos jours en Inde les étudiants dans les villages continuent d'étudier assis sous un arbre avec comme seul équipement, un enseignant dévoué. Il est recommandé aux étudiants d'Ayurveda et de Yoga de lire la Bhagavad-Gita. La culture védique est une culture pour toute l'humanité, et non réservée à l'Inde seule.



Ájurvédská Univerzita Praha

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Výklad a komentář od Ájurvédačárja Góvindadží.
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